Le viager est une très ancienne solution en réponse aux besoins des seniors.
Il existe depuis le code Napoléon.
Extrêmement populaire jusqu’au début du XXEME siècle, il a perdu de son intérêt du fait du rallongement de la durée de vie.
Les conditions de vie dégradées des seniors depuis une vingtaine d’années ont naturellement remis au goût du jour cette pratique tombée en désuétude.
L’image attachée au viager a plutôt une connotation négative du fait d’un pari sur la mort. Cette notion latine est beaucoup moins présente chez les anglo-saxons.
De plus, bien qu’il soit potentiellement rentable pour l’acquéreur, le viager demeure un investissement financier très risqué. Il porte sur un bien en sa totalité avec une incertitude sur sa durée, et met en jeu des sommes importantes.
Or, pour un investisseur, savoir que, si un jour il n’est plus en mesure de payer la rente, il perdra l’ensemble des sommes investies, cela est très dissuasif. Les décotes proposées sont en regard des risques pris.
Il fallait trouver une offre pour inverser la tendance d’un marché trop défavorable aux seniors car risqué pour un acquéreur - personne physique - face à un seul vendeur.
